
Pour la petite histoire, on s’accorde actuellement pour considérer que le mot « Canada » vient du huron ou de l’iroquois « kanata » signifiant tout simplement « village ».
Ce serait en 1534, que Jacques Cartier lors de l’un de ses trois voyages dans cette région du Nouveau Monde aurait retenu ce mot prononcé par des autochtones qui l’invitaient à venir jusqu’à leur village de Stadaconé. Il n’en fallu pas moins pour que Jacques Cartier donne dans ses premiers écrits de 1535 le nom de « Canada » à cette région située entre l’île-aux-Coudres et Hochelaga (maintenant Montréal).
De nos jours, Le Canada est une entité socio-politique à part entière :
Forme de l’État : Monarchie constitutionnelle parlementaire fédérale
Reine : Élisabeth II
Gouverneur général du Canada représentant la reine qui siège à Londres GB (Richard Wagner Administrateur, intérim)
Premier ministre : Justin Trudeau
Langues officielles des institutions : Anglais et français
Capitale : Ottawa
Superficie totale: 9 984 670 km2 (classé 2e)
Population totale : 38 005 238 hab.
Devise n latin : A mari usque ad mare (« D’un océan à l’autre »)
LE CANADA FACE À SON HISTOIRE : Le scandale des Pensionnats autochtones
Radio-Canada 2015-06-02 | Mis à jour le 18 juin 2019
(Prenez note que cet article publié en 2015 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.)
Les pensionnats autochtones étaient un outil central d’un génocide culturel à l’égard des premiers peuples du Canada, et seul un réengagement important de l’État pour leur permettre l’accès à l’égalité des chances peut paver la voie à une véritable réconciliation, conclut la Commission de vérité et réconciliation du Canada.
Un texte d’Emmanuelle Latraverse
Après six ans de travaux pendant lesquels environ 7000 victimes et responsables de pensionnats autochtones ont livré leurs témoignages, la Commission a déposé mardi ses conclusions sur ce chapitre sombre de l’histoire du Canada. Entre la fin du 19e siècle et 1996, plus de 150 000 enfants autochtones ont été arrachés à leur famille et placés dans des pensionnats, pour la plupart sous l’égide de différentes communautés religieuses.
Quelque 3200 enfants y sont morts – pour la plupart avant 1940 – de diverses maladies, dont la tuberculose. Les conditions sanitaires y étaient telles que le taux de mortalité était près de cinq fois plus élevé qu’au sein du reste de la population.