Contacts :
*Avenir de la Langue française (ALF), le Secrétaire général du HCILFF, 34bis, rue de Picpus, 75012 Paris : Albert Salon, ancien ambassadeur, albert.salon0638@orange.fr ; tel 07 68 87 16 01.
*Gérard CHARPENTIER, PhD
Membre de la section française du HCILFF
www.gerardcharpentier.com /Laval, Qc. Canada
COMMUNIQUÉ de PRESSE
Le Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF)a organisé le 20 mars 2022, journée mondiale de la Francophonie, un rassemblement des francophones de divers pays sur la place du Panthéon, et une marche en cortège dans le Quartier latin « Pour le français, la Francophonie et le respect de la diversité linguistique de l’Europe ».
Au Président de la République, le Haut Conseil et ses 34 associations membres ont rappelé sa promesse du 7 mars 2021, réitérée le 15 février 2022, transmise par lettres de son gouvernement (S.E. Affaires européennes), d’utiliser son tour de présidence du Conseil de l’Union, au 1er semestre de 2022, pour mettre fin au coup d’État de la Commission européenne, du Parquet européen et de la Cour des Comptes de l’UE. Ces trois institutions de l’Union avaient en effet, dès l’officialisation du Brexit, décidé de leur propre chef de garder l’anglais et même de le promouvoir « langue commune », faisant de lui leur unique langue de travail de fait. Coup d’État, puisqu’une telle décision relevait du seul Conseil des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union. Décision illégitime, puisque l’Europe est diversité politique, surtout linguistique et culturelle. Décision illégale, violant les textes de base de l’Union : le traité de Rome de 1957, la Charte des Droits fondamentaux, et le Règlement n° 1 de 1958 sur les langues officielles et de travail. Saisi d’un recours par Avenir de la Langue française (ALF), le Tribunal européen s’est déclaré en août 2021 incompétent sur le fond.
Le Haut Conseil international attend donc encore du Président de la République exerçant ce semestre la présidence du Conseil de l’Union, qu’il honore sa promesse avant la fin de cette présidence, et l’annonce publiquement avant le 24 avril, date du second tour de l’élection présidentielle.