* 88 États et gouvernements composent l’OIF regroupant 1,2 milliard d’habitants
* 5e Langue mondiale
* 144 Millions d’apprenants du et en français
* 4e Langue sur Internet
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) met en œuvre la coopération multilatérale francophone au service de ses 88 États et gouvernements répartis dans le monde.
Pour mettre en œuvre la coopération multilatérale francophone, l’OIF agit en synergie avec :
* l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF),
* et les quatre opérateurs du Sommet :
** l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF),
** TV5MONDE,
**l ’Association internationale des maires francophones (AIMF),
** l’Université Senghor.
20 MARS : JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE
Présentée en collaboration avec l’Université de Louisiane à Lafayette (États-Unis), cette 6e édition de l’Université d’été sur la francophonie des Amériques se déroulera du 22 au 27 mai 2023. C’est la toute première fois qu’un programme phare du Centre a lieu à l’extérieur du Canada! Cette formation intensive et de haut niveau, pouvant mener à l’obtention de 3 crédits universitaires, abordera la thématique suivante : « Pérennité et développements de la francophonie des Amériques : pluralité, économie et politique ». Les étudiantes et étudiants ou professionnelles et professionnels dans un domaine en lien avec la francophonie ont jusqu’au 21 décembre 2022 pour déposer leur dossier de candidature! Venez étudier les multiples dimensions de la francophonie des Amériques. Faites vite, les places sont limitées!
19 novembre 2022, ouverture officielle du 18e sommet des chefs d’État et de gouvernement membres de l’OIF qui se tiendra du 19 au 20 novembre 2022 à Djerba, Tunisie.
Le Canada a une représentation au sein de l’OIF qui est unique, car il a 4 sièges :
*Un siège pour le Canada dont les institutions fédérales sont officiellement bilingue anglais et français,
*Un siège pour le gouvernement du Québec dont la langue officielle est le français uniquement,
Un siège pour le gouvernement du Nouveau-Brunswick officiellement bilingue anglais et français
*Un siège pour le gouvernement de l’Ontario qui est admis comme observateur
Généralement chaque pays membre a un siège à l’exception de quelques uns qui en ont deux.
LE CAIRE DU 25 AU 28 OCTOBRE 2022- (2ième Édition)
Sous le haut patronage de S.E.M. Adbel Fattah Al-Sissi, Président de la République arabe d’Égypte.
Organisée par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF à Montréal, Qc)
Cet évènement d’ampleur se déroulera dans la ville du Caire (Égypte) du 25 au 28 octobre 2022 et réunira des ministres, des recteurs, des enseignants-chercheurs, des experts et bien sûr des étudiants, avec une formule hybride : en présentiel ou à distance par visioconférence.
À cette occasion se tiendront :
• Le 1er Congrès de la Jeunesse Estudiantine Francophone.
• La 6ème Conférence ministérielle francophone – Ministres en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche.
POUR CES 2ÈMES ASSISES DE LA FRANCOPHONIE SCIENTIFIQUE, LA THÉMATIQUE SERA L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE FACE À LA PLURIDISCIPLINARITÉ.
Le 22 juillet dernier, le Conseil d’État a validé la nouvelle carte nationale d’identité en bilingue français-anglais. Ce jugement est décevant et inquiétant, car il montre que les juges ne jugent plus selon l’esprit de la loi, mais selon l’air du temps, qui, comme l’on sait, est favorable à l’anglicisation-américanisation de notre société.
Pour information : Le Premier ministre, Jean Castex au sujet de la CIN bilingue – Réponse de l’Afrav – Décision du Conseil d’État
L’esprit de la loi Toubon est de soutenir la langue française, et non de la contourner par un raisonnement pro-anglais, pour permettre, en autres choses, l’installation du bilinguisme français-anglais partout dans le pays.
Pour attaquer le bilinguisme de la nouvelle carte nationale d’identité, nous nous sommes appuyés sur l’article 4 de la loi Toubon : « Lorsque des inscriptions (…), apposées (sur la voie publique) (…) par des personnes morales de droit public ou des personnes privées exerçant une mission de service public font l’objet de traductions, celles-ci sont au moins au nombre de deux. […]
Soit, il n’est question dans cet article de loi que d’inscriptions faites sur la voie publique et non écrites dans un document administratif comme c’est le cas pour la nouvelle carte nationale d’identité, mais il n’est pas marqué non plus que les écrits faits dans un document administratif sont exonérées de respecter l’obligation de traduire le français en au moins deux langues étrangères s’il y a recours à la traduction.
Que nous dit sur le sujet l’UNJF, l’Université Numérique juridique francophone :
« Quand la loi est obscure, il faut en approfondir les dispositions pour en pénétrer l’esprit ». L’idée est de rechercher ce que le législateur a voulu faire. Cette recherche de l’intention du législateur est le fondement même de la méthode exégétique : à cette fin, l’interprète pourra se reporter aux travaux préparatoires de la loi (c’est-à-dire les rapports et débats parlementaires), ou à l’exposé des motifs qui la précèdent. Il pourra aussi se référer aux précédents historiques (par ex. en revenant aux œuvres de Domat ou de Pothier, pour éclairer des textes qui ont été inspirés par leurs travaux). L’interprète devra en tout cas replacer la disposition dans le contexte dans laquelle elle s’inscrit. Si le doute subsiste entre deux interprétations, c’est la plus équitable qui devra l’emporter.
Nous constatons aussi que les juges se sont bien gardés de répondre aux questions que nous posions sur le sujet à Madame la 1ère Ministre, et dont pourtant ils ont reçu copie (Lettre de l’Afrav à la Première ministre, Élisabeth Borne – la ministre ne nous a pas répondu, bien sûr !) :
– le bilinguisme est contraire à la politique française et européenne sur le plurilinguisme. En effet, la France a fait du plurilinguisme l’une de ses priorités. Ainsi, l’Assemblée nationale a adopté, le 6 janvier 2004, une résolution sur la diversité linguistique dans l’Union européenne (https://www.assemblee-nationale.fr/12/ta/ta0229.asp).
– le bilinguisme va à l’encontre de la recommandation du Conseil européen du 22 mai 2019 relative à une approche globale de l’enseignement et de l’apprentissage des langues (2019/C 189/03) où le Conseil européen a demandé de poursuivre l’action dans le domaine de l’éducation comme suit : « améliorer la maîtrise des compétences de base, notamment par l’enseignement d’au moins deux langues étrangères dès le plus jeune âge » (https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32019H0605(02))
– le bilinguisme français-anglais est discourtois à l’égard de nos partenaires allemands qui, eux, ont mis le français sur leur carte d’identité nationale, respectant, du coup, l’esprit du Traité de l’Élysée, traité par lequel l’Allemagne et la France s’engagent à promouvoir chacun dans leur pays la langue de l’autre.
La Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) s’est réunie, virtuellement, en session extraordinaire le 23 mai 2022, sous la Présidence de S.E. Monsieur Othman Jerandi, Ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger pour déterminer les modalités spécifiques de l’élection du ou de la Secrétaire général(e) au 18e Sommet de la Francophonie de Djerba, les 19 et 20 novembre 2022.
Une discussion importante compte tenu de l’adoption, lors de la 40e Session de la CMF du 16 mars dernier, du Règlement unique des Instances de la Francophonie, prévoyant les modalités de candidatures sur une période d’un an avant le Sommet, et avec une entrée en vigueur immédiate, sans disposition transitoire.
A l’issue des échanges tenus à huis clos, et après que le Président a souligné toute l’importance de cette décision pour l’avenir de l’Organisation et le bon déroulement du Sommet de Djerba, la 41e session de la Conférence ministérielle a appuyé, conformément à la proposition du Service juridique de l’Organisation internationale de la Francophonie, la mise en place d’une procédure exceptionnelle réduisant les délais prévus dans le Règlement unique des instances (Annexe 1).
Le président a proposé d’adapter les délais prévus du Règlement unique des instances comme suit :
Le 23 mai 2022 : ouverture de l’appel à candidatures pour le poste de Secrétaire général de la Francophonie ;
Le 23 août 2022 : clôture des candidatures ;
Le 6 octobre 2022 : audition des candidats lors d’une session extraordinaire de la CMF;
Le 20 novembre 2022 : élection du ou de la Secrétaire générale au Sommet de Djerba.
L’ensemble des délégations a par ailleurs salué le leadership de la Secrétaire générale depuis le début de son mandat à la tête de l’Organisation. Elles ont également exprimé leur soutien à une éventuelle candidature de l’actuelle Secrétaire générale à sa réélection.
*Avenir de la Langue française (ALF), le Secrétaire général du HCILFF, 34bis, rue de Picpus, 75012 Paris : Albert Salon, ancien ambassadeur, albert.salon0638@orange.fr ; tel 07 68 87 16 01.
Le Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF)a organisé le 20 mars 2022, journée mondiale de la Francophonie, un rassemblement des francophones de divers pays sur la place du Panthéon, et une marche en cortège dans le Quartier latin « Pour le français, la Francophonie et le respect de la diversité linguistique de l’Europe ».
Au Président de la République, le Haut Conseil et ses 34 associations membres ont rappelé sa promesse du 7 mars 2021, réitérée le 15 février 2022, transmise par lettres de son gouvernement (S.E. Affaires européennes), d’utiliser son tour de présidence du Conseil de l’Union, au 1er semestre de 2022, pour mettre fin au coup d’État de la Commission européenne, du Parquet européen et de la Cour des Comptes de l’UE. Ces trois institutions de l’Union avaient en effet, dès l’officialisation du Brexit, décidé de leur propre chef de garder l’anglais et même de le promouvoir « langue commune », faisant de lui leur unique langue de travail de fait. Coup d’État, puisqu’une telle décision relevait du seul Conseil des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union. Décision illégitime, puisque l’Europe est diversité politique, surtout linguistique et culturelle. Décision illégale, violant les textes de base de l’Union : le traité de Rome de 1957, la Charte des Droits fondamentaux, et le Règlement n° 1 de 1958 sur les langues officielles et de travail. Saisi d’un recours par Avenir de la Langue française (ALF), le Tribunal européen s’est déclaré en août 2021 incompétent sur le fond.
Le Haut Conseil international attend donc encore du Président de la République exerçant ce semestre la présidence du Conseil de l’Union, qu’il honore sa promesse avant la fin de cette présidence, et l’annonce publiquement avant le 24 avril, date du second tour de l’élection présidentielle.
Mais certains continuent de croire que la France serait « structurellement raciste »…
Par Ilyes Zouari, président CERMF – 14 janvier 2022
Les tournées en Outre-mer des principaux candidats à la magistrature suprême sont pour nous d’une grande banalité. Pourtant, des quatre pays ayant de lointaines possessions ultramarines, la France est la seule à accorder l’égalité en droits civiques. Une exception et un motif de fierté largement méconnus, et à enseigner dès le plus jeune âge…
Dans le cadre de leur campagne électorale, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ont récemment visité, en décembre dernier, certains de nos territoires d’outre-mer. Rien de plus normal, s’agissant de territoires français, dont les habitants sont par conséquent nos compatriotes, qu’ils bénéficient, à ce titre, de l’égalité en droits civiques que notre République garantit à tous les citoyens, où qu’ils se trouvent sur le territoire national, et partout où flotte le drapeau tricolore.
Pas si banal
Pourtant, ce qui est pour nous, Français, un principe républicain et éthique des plus banals, constitue en réalité une différence radicale avec la situation qui prévaut dans les territoires d’outre-mer appartenant au Royaume-Uni, aux États-Unis et aux Pays-Bas, soit les trois autres pays ayant de lointaines possessions, distantes de plusieurs milliers de kilomètres. En effet, si les ultramarins français, quel que soit le niveau d’autonomie de leur territoire, peuvent participer à l’ensemble des élections nationales (présidentielle, législatives et sénatoriales) et être représentés au sein des institutions politiques nationales (Assemblée nationale et Sénat), ceci n’est guère le cas des ultramarins britanniques et de la grande majorité des ultramarins américains et néerlandais, auxquels interdiction est ainsi faite de prendre part à la gestion des affaires de la nation, ou d’exercer la moindre influence. Un schéma de type colonial et une approche quasi ségrégationniste qui régissent encore aujourd’hui la relation de ces pays avec leurs territoires d’outre-mer, majoritairement peuplés de personnes aux lointaines origines non européennes.
En effet, les ultramarins britanniques ne peuvent prendre part à aucune élection nationale, ni être représentés dans aucune institution politique nationale. Côté néerlandais, ce sont environ 92% des citoyens d’outre-mer qui sont dépourvus de ces droits. Les seuls à bénéficier du même traitement que leurs compatriotes de métropole étant les habitants de Bonaire et des microscopiques Saint-Eustache et Saba (et ce, depuis 2010 seulement…).
En France, pas de citoyens de seconde zone!
Enfin, et à l’exception d’Hawaï, les populations des territoires américains d’outre-mer ne peuvent participer ni aux élections présidentielles, ni aux sénatoriales. Toutefois, elles ont le droit de prendre part aux élections législatives… mais pour élire un député qui n’a nullement le droit de voter à la Chambre des représentants (équivalent américain de l’Assemblée nationale). Chose incroyable mais vraie, et qui revient donc à considérer, de facto, que ces ultramarins américains ne peuvent prendre part à aucun scrutin national, ni être représentés dans aucune des instances politiques nationales. Quant à l’État d’Hawaï, l’exception dont bénéficie ce territoire s’explique probablement par son caractère hautement stratégique (situé à peu près au milieu du Pacifique Nord, et ayant joué un rôle crucial pendant la Seconde Guerre mondiale), voire également par le fait que près de la moitié de la population de l’archipel était blanche anglo-saxonne au moment où celui-ci acquit le statut d’État en 1959, et par là même des droits identiques à ceux des 49 autres États fédérés des États-Unis (il s’agissait alors du territoire d’outre-mer américain ayant la population blanche non hispanique la plus importante en pourcentage, particularité toujours valable aujourd’hui).
Ainsi, la totalité ou presque des citoyens d’outre-mer des trois pays précédemment cités ne peut ni voter ni être représentée au niveau national. Leur seul et unique droit est donc d’assister impuissants au déroulement des campagnes et des scrutins, sagement assis face à leur écran de télévision. Et inutile pour eux d’attendre la moindre visite de la part des candidats et des chefs de file des principales formations politiques du pays.
Imaginons un instant que nous appliquions cette même règle en France, en interdisant à nos compatriotes d’Outre-mer de bénéficier des mêmes droits civiques que les métropolitains, en en faisant ainsi juridiquement des citoyens de seconde zone, mais tout en œuvrant à maintenir leur territoire au sein de la République française, au bénéficie géopolitique (voire peut-être un jour économique) de cette dernière… Il est probable que la réaction soit alors assez forte, face à ce qui serait considéré comme une flagrante et injuste différence de traitement.
Une différence de traitement que le Royaume-Uni, les États-Unis et les Pays-Bas n’ont pourtant aucun scrupule à imposer, en prétextant notamment la large autonomie accordée à leurs territoires d’Outre-mer. Mais c’est un argument loin d’être convaincant, d’autant plus que la France, elle, garantit l’égalité totale en droits civiques à tous ses nationaux d’Outre-mer, y compris à ceux résidant dans des territoires bénéficiant d’une très large autonomie (notamment dans le Pacifique), et qui ont la possibilité de voter et d’être représentés au niveau national de la même manière que tous les autres citoyens français.
Une fierté française
En France, il n’y a donc ni sous-citoyens, ni ségrégation déguisée. Et malgré les difficultés que l’on peut rencontrer dans les territoires d’Outre-mer, et que l’on retrouve également dans ceux appartenant à d’autres nations, car souvent inhérentes à l’insularité et à l’éloignement, nos compatriotes ultramarins sont des citoyens français à part entière, n’en déplaise à certains (en métropole, particulièrement…). L’égalité en droits civiques constitue donc une exception française, et une application concrète de notre devise « Liberté, Égalité, Fraternité ». Une de ces exceptions et un de ces motifs de fierté que devraient connaître tous nos compatriotes, de 7 à 107 ans, mais que nul ou presque d’entre eux ne connaît, faute d’une Éducation nationale digne de ce nom et avec pour mission première de transmettre la fierté d’appartenir à la nation française.
Une fierté nécessaire à l’émergence d’une société unie et solide, et à la réussite de toute politique d’assimilation, en particulier dans un pays où une partie désormais non négligeable de la population est d’origine étrangère. Et dans un monde où les autres grandes puissances, à l’affût de la moindre de nos faiblesses, rivalisent en patriotisme, l’inébranlabilité de notre nation est un impératif absolu.
Députée de la 11e circonscription des Français établis hors de France
Europe orientale (7 pays), Asie (28) et Océanie (14)
Présidente fondatrice du Club France Initiative
Tribune publiée par Le Cercle des Echos le 29 novembre 2021.
L’affaire “Aukus” est une opportunité pour la France de réorienter une politique largement centrée sur les aspects militaires vers davantage de coopération dans les domaines économiques et de la transition écologique.
La France vient de connaître un sérieux revers dans la mise en œuvre de sa stratégie indopacifique après la rupture du contrat des sous-marins océaniques avec l’Australie. Pourtant, c’est bien dans cette région du monde que notre pays a un intérêt vital à défendre.